lundi 26 juillet 2010

Grandes plaines de l'Ouest et deserts de Californie

Après la nuit passée a Long Pine, vrai village de western dont je reparlerai, traversée des grandes plaines et de régions sauvages et désertiques ou il fait entre 39 et 40 degrés, ca change des 22, 24 degrés habituels du bord de l'océan. Les paysages changent peu a peu.


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Région contrastée dans le paysages, comme dans le niveau de vie des gens, des pueblos pauvres jalonnent le bord des routes suivies de constructions plus luxueuses.
 
Au fond le Lac Isabela, pas d'accès direct. C'est en nous arrêtant dans un site indien de commémoration de massacre (je cite) qu'une dame nous a indiqué la route des Cent Géants (sequoia) dont je vous ai parlés.




Cela change des contrées verdoyantes que nous avons traversées !



Detour par le Mono Lake, et ses concrétions calcaires. Au loin les contreforts de la Sierra Nevada, dans quelques miles la Death Valley, que, nous n'irons pas découvrir (trop loin, trop de fatigue) et qui se situe dans l'état du Nevada. Je regarde le blog de Cécile (clic !) pour m'en donner une idée, tant pis, ce sera pour une prochaine fois peut-etre ?


Un nombre important d'animaux vit dans ces contrées désertiques, nous avons d'ailleurs croisé la route d'un nombre incalculable de petits mulots, écureuils divers et autres rongeurs; les coyotes ne sortent que la nuit.


Terre de contrastes, nous traversons un véritable petit désert, site protégé, avec une température qui atteint les 4o degrés  !




Magnifiques paysages, extrêmement dépaysant, région perdue et que l'on dirait abandonnée, mais qui est d'une richesse de faune et flore extraordinaire. La vie parait difficile  pour les habitants les plus pauvres, regroupés en caravanes ou mobil-homes, qui paraissent bien abandonnés, eux-aussi ...



Sur la route, un petit remake de "Duel  (clic!) " de Steven Spielberg ? Non aucun souci même si ces gros camions trucks sont impressionnants... Ici on se retrouve dans les westerns de Hollywood, d'ailleurs toutes ces régions étaient théâtre de super films de cow-boys et d'indiens, tant les sites, la lumière et l'Histoire s'y prêtent. On en reparlera aussi ! 


 


Comme un oasis, la rivière Kern nous permet de souffler un peu avant de poursuivre notre route.

Un habitant de la rivière (énorme mais sympathique) est venu nous saluer.


Le chemin est encore long mais cela valait vraiment la peine avant le retour a la maison, adossée au terrible Pacifique.

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